jeudi 24 mai 2012

Maroc 2012, morceaux choisis

 Une petit compil' des meilleures répliques de ces séjour.

Dans la catégorie Poésie :
"J'ai caché mon méfait sous des grosses pierres."
"Faut rien lâcher."
"Ce pont m'a coûté dix seaux."
"Arrête Pat', tu m'en fous partout."

Dans la catégorie Gastronomie (difficile de discriminer avec la catégorie précédente parfois) :
"Je crois que j'vais mourir."
"Ils sont en train de jouer avec ma santé là."
"Faut que je me redresse pour que mon tube digestif soit droit."
"Faut finir le pain avant que les pizzas arrivent."
"On a mangé un tajine et du pain."

Dans la catégorie Sport :
"On est des sportifs !"
"Je vous ai choisi cet itinéraire parce que vous êtes des sportifs."
"Vous m'aviez dit que vous n'aviez pas le vertige !"
"Le risque 0 existe."

Et les divers :
"J'en ai marre de ce jeu, c'est pas déterministe !"
"Tadda......rt !"
"Pauvre biquette..."
"Je te paie des cacahuètes si tu rattrapes le soleil."

Je vous laisse le soin de deviner qui à dit quoi. Pas mal d'indices dans les posts précédents :)

J'adore cette photo donc je la rajoute :)
PS: à mes 4 compères d'infortune, si jamais une nouvelle réplique vous revient n'hésitez pas à me le faire savoir que je la rajoute :)

samedi 12 mai 2012

Maroc

Ce matin à Marrakech, on a été réveillé par l'appel à la prière... De 4h30 à 5h... Quelle merde ce truc, ils font comment pour vivre avec ça ? Un jour de plus et je devenais fou, déjà là je rêvais d'aller jeter le type du haut de son minaret.
En plus, ça gueule comme pas possible, ça se calme, tu commences à te rendormir et vlan, le type t'en remets une couche.
Encore énervé contre le type du minaret...
 Ensuite on est allé faire 4 courses dans Marrakech, on a mangé et on est rentré parce qu'il faisait vraiment trop chaud. On s'est douché pour être frais et dispos dans l'avion et c'était bien utile car 20mn plus tard, on était en nage dans la voiture.

A l'aéroport, Pat' avait oublié son couteau suisse donc poubelle. Mais il était pas trop dégoûté car il a réussi à passer sa lime à ongles.

On a attendu presque 1h notre avion alors que les panneaux d'affichage étaient en panne, c'était pas du tout stressant... Surtout avec le couvre-feu à Orly à 23h qui nous aurait empêché de rentrer si on avait trop de retard. Bref, merci Transavia.com (une filiale du groupe AF/KL), ça fait bien 3h de retard sur 6h de vol A/R.

A l'arrivée ça a été bien folklo aussi : on arrivait à Orly Sud et d'habitude c'est plutôt Orly Ouest. De là, je prends une navette qui m'amène sur mon lieu de travail, je récupère ma voiture et je vais chercher Sophie et les bagages à l'aéroport. Là du coup j'ai pris la navette parking qui te ramène aussi à Orly Ouest. En cours de route, je me suis dit que le parking où on arrivait était pas si loin, j'allais finir à pied plutôt que de devoir attendre une navette à Orly Ouest : j'ai été bien inspiré parce qu'en fait y'avait plus de navette pour faire Orly Ouest-mon boulot... Il était 23h30.
Je suis donc descendu du bus et j'ai marché jusqu'à l'entrée du boulot... Sauf que, la bonne surprise, celle-ci était barricadée. J'ai envisagé d'escalader mais j'étais pas sûr de pouvoir sortir et je me suis dit qu'au boulot, si je me faisais choper en train de faire ça, ça risquait de pas le faire :) Ce qui est relou, c'est que l'autre entrée est à 20m à vol d'oiseau mais le passage direct est fermé : faut faire tout le tour qui fait un bon km... Et j'étais pas sûr que ça serait ouvert. Je me voyais déjà en train de galérer à choper un RER à minuit alors que Sophie était encore à l'aéroport avec tous les bagages... Et puis finalement j'ai eu de la chance, sur le chemin y'avait un tourniquet qui marchait encore :)
Tout est bien qui finit bien, j'ai récupéré tout le monde et on s'est quitté à Porte d'Orléans.

Merci à tous pour ces vacances (et à la mairie de Paris et "Taadddddart !"), je me suis vraiment bien marré ! (j'espère ne pas avoir été le seul !)

vendredi 11 mai 2012

Maroc

Pour notre avant dernier jour au Maroc, il nous fallait rentrer à Marakkech. On savait pas trop comment ça allait se passer parce qu'on avait "négocié" avec Youssef de pouvoir rester une nuit supplémentaire à Taghia (le gîte de Zaouiat n'étant pas hyper funky). Du coup, on a dit au revoir à tout le monde le matin et fait nos petites 2h30 de marche.

J'ai Pat'ro compris là...
Arrivés à Zaouiat, on est monté dans le bus qui nous avait fait le trajet Azilal - Zaouiat. Pas bien rapide mais confortable. On s'est arrêté dans les locaux de l'association dont je me souviens pas le nom où y'a des femmes qui font des tapis à la main, mais on n'en n'a pas acheté (100€ le tapis pas incroyable...). On commençait à stresser un peu parce qu'on était suivi par une mercos taxi (même modèle que le taxi "6 personnes" de l'aller) et on se demandait si on allait pas faire le trajet là-dedans. Ben ça a pas raté, 1 km plus loin on s'est arrêté, on a transféré les bagages et on est parti pour 5h à avoir des fourmis dans les fesses. J'étais pas super content, surtout qu'on s'est un peu fait enfler sur les divers tarifs mais passons...

La sieste en taxi de Beaude
Pour le 1/4 d'heure rigolade, je vous propose de regarder cette superbe vidéo d'Oliv' presque digne du célèbre "sourire de Beaude", spéciale dédicace à Fab' : on s'est fait pipi dessus pendant plusieurs parties de tarot. Je l'ai baptisée, "La sieste en taxi de Beaude". A droite, un petit aperçu qui est déjà extrêmement drôle.


Malheureusement j'ai commencé à filmer à la fin de sa session "tanguage maximal" donc on n'a que ça en vidéo... Précisons aussi qu'il s'était foutu de ma gueule juste avant parce que, je cite, "[je] dormais comme une merde".

Le taxi s'est arrêté plusieurs fois au milieu de la route (parfois 2 fois sur 8m) pour parler avec des mecs. On pense qu'il s'est acheté un permis à un moment.

On a bien morflé sur la seconde partie du trajet où il faisait de plus en plus chaud, jusqu'à arriver à Marakkech et ses 50°C... On n'est pas ressorti le soir car trop chaud (passons sur la tentative de sortie "carte postale" de certains qui a duré 3mn chrono et s'est soldée par un lamentable échec... Heureusement parce que le vendeur le plus proche vendait des cartes "propres". J'entends par là, lavées à la machine).

Bref, on a fini sur une traditionnelle soirée tarot avec la mère d'Abder qui ronflait super fort (on s'entendait plus gueuler !) et une mémorable série de défaite pour moi. J'étais bien content. J'ai fini à -4000 au moins. Bon, la garde contre s'est mal passée aussi, j'ai pas eu de chance. Pourtant j'avais 3 atouts. J'aurais peut-être pas dû appeler le roi que j'avais en main. Après coup je me dis que c'est surtout le fait d'avoir annoncé un chelem qui était superflu. J'ai fait qu'un pli.
Mais pas de regrets, sans ça j'étais quand même le seul en négatif.

jeudi 10 mai 2012

Maroc

 Hier j'ai commencé la journée en disant : "Ah ah, aujourd'hui je vais bien profiter parce que tout le monde bosse en France !". Mais plusieurs fois, je crois que j'aurais préféré être au bureau. Le soir en arrivant, on était tous vivant et entiers mais si à certains moments on m'avait proposé de me péter la jambe pour être sûr que ce soit le cas, j'aurais pas refusé.

Pour re-situer tout ça, on va dire que la journée a débuté par une mauvaise nuit : pas mal de vent, beaucoup de froid. J'avais enlevé mon fut' pour dormir et j'aurais pas dû. On a démarré vers 10h30 je pense, donc tard et on a commencé par faire un bout de chemin à flanc de falaise. Pas spécialement dangereux, mais il fallait quand même se méfier des bien-nommés "petits cailloux merdiques" qui ont vite fait de te mettre le cul par terre. Voire dans le ravin. Ou dans le précipice en fait, appelons un chat, un chat.

Exemple de chemin dit "aux petits cailloux merdiques".
Mais la matinée est restée soft. On n'était pas encore trop fatigués physiquement et on a continué dans une plaine pour rejoindre une gorge que l'on allait suivre l'aprem. La plus grosse alerte c'était l'alerte "je crève la dalle". On a mangé vers 14h30 près d'une cascade.

Oliv' teste sa borne inf dans la cascade.
Ensuite, après cette longue pause, ça s'est compliqué... On a suivi la gorge mais apparemment c'était la première fois de l'année qu'ils (Youssef et un autre guide) la faisaient et ça change pas mal pendant l'hiver. Il fallait repérer les passages praticables et sécurisés pour avancer et je crois qu'on n'avait pas toujours la même échelle sur ce dernier point.

Le pire moment ça a été celui où ils ont décidés de nous faire un passage "escalade" à flanc de paroi à 2m au dessus de l'eau. Je me suis direct dit que je passerais pas par là et j'ai commencé à chercher un autre accès. J'ai trouvé un rocher sur lequel on pouvait glisser sur 1m environ pour ensuite prendre un appui dans l'élan et sauter au sol. J'étais pas hyper sûr de mon coup mais ce que je me disais c'est qu'en me loupant je risquais au plus la jambe cassée... Et pas le fauteuil, comme pour l'autre passage. Pendant que j'étais en haut de mon rocher en train de réfléchir à ma descente, Youssef avait "lancé" Sophie sur la paroi... J'ai vu (au sens "imaginé") très nettement le moment où elle partait en arrière dans le vide et ça m'a bien secoué. Heureusement ils étaient chacun d'un côté de la paroi et l'ont tenu par les bras pour la faire passer. Ça a été la même galère pour Mathilde. J'ai eu peur aussi et je pense qu'Oliv' en menait pas large non plus... J'ai fini par descendre par mon rocher, puis on aidé Pat' à passer par le même endroit et Oliv' a suivi... Je comprends toujours pas pourquoi ils ne nous ont pas fait tous passer par là.

A ce moment là, j'avais déjà un peu encaissé nerveusement parlant, mais je pensais qu'on avait fait le plus dur. Je me disais que la sortie de la gorge était plus très loin et qu'en suivant la rivière ça allait bien se passer. Mais pas du tout : à cause de cascades à venir, il a fallu grimper de nouveau sur le flanc de la montagne. On a continué sur des passages casse-gueule en bordure de précipice et la fatigue se faisait maintenant sentir dans la tête et dans les jambes. Et c'est là qu'en passant au-dessus d'une bosse on a aperçu, au loin, le "pont". Sur le flanc d'une paroi, à plus de 100m au dessus du sol, un amas de cailloux répartis sur des branches. Ça devait faire une centaine de mètres de long. D'ici, aucune idée de la largeur et surtout aucune idée de comment on allait continuer d'avancer sur la paroi après le pont...
"Youssef, c'est là-bas qu'on va ?"
"Oui oui."
Avant le pont, on faisait déjà pas trop les fiers.Vous l'aurez reconnu...
A partir de là, je me souviens plus trop de ce qu'on a dit, ni du trajet jusqu'à la paroi. Je me rappelle juste que j'avais peur comme ça ne m'était jamais arrivé, que j'avais mal aux intestins et des nausées. J'ai bien cru vomir deux ou trois fois. Je me souviens ensuite être à quatre pattes sur le pont, en train de regarder la paroi et de raconter des conneries probablement pas très cohérentes. Lorsqu'on a eu rejoint la "terre ferme", on a fait une pause. C'est là que les nerfs de Pat' ont lâché. Moi j'en étais à deux doigts.
Youssef semblait un peu étonné : "Mais vous m'aviez dit que vous n'aviez pas le vertige !"... Je crois que ce mot est mal traduit en arabe... Finalement après coup je me dis que le pont était relativement large (1m50) mais la vision que l'on en avait eu quelques centaines de mètres avant nous avait trop marqué pour qu'on passe sereinement. D'ailleurs j'ai le souvenir d'être passé à 4 pattes mais sur les photos on était tous debout. Je dois confondre avec le passage immédiatement après.

A ce moment là j'étais pas encore rassuré : il restait pas mal de chemin à parcourir sur cette paroi et j'imaginais déjà la tronche des chemins à venir...
Quelques mètres plus loin, on s'est retrouvé face à ce qui a probablement été le plus gros danger de la journée : un nouveau passage au dessus du vide, à franchir en se tenant à un câble, plaqué contre la roche, sur une corniche de 5cm de large. Je pense qu'il y avait 40-50m à faire comme ça.
Là je crois que j'avais des vraies raisons de flipper : il suffisait de déraper à un moment pour finir dans le vide. Sophie était devant moi et il fallait que je fasse des pauses à chaque point d'attache du câble pour attendre qu'elle soit passée : dès que je m'arrêtais, je sentais les bras qui s'ankylosaient et je commençais à paniquer. Au moment le plus dangereux, celui où il fallait franchir une avancée de la paroi, plus de câble. Je sais pas comment on a réussi à tous passer là. Même Oliv' n'a pas pris de photos, peut-être trop concentré ou bien pour éviter d'avoir une chute en images... Je me rappelle très nettement m'être dit : "Si je tombe dans le vide, je crie 'Youssef enculé !'"
La suite n'est plus qu'une course pour rentrer avant la nuit (on est arrivés à 21h) avec cumul de passages plus ou moins dangereux, glissants, mais on était dans un tel état que l'on ne se rendait plus compte de grand chose. Oliv' a fini en courant quand Pat' lui a donné l'idée...


Je ne sais pas trop ce qu'on peut tirer de cette journée et je ne sais pas si je suis content de l'avoir faite. Avoir eu cette vision du parcours à distance a fait beaucoup de mal : sans ça, je dis pas que j'aurais fait le fanfaron mais j'aurais été beaucoup plus calme. Le pire c'est que tout du long, la panique engendrait la panique. Je me disais : "Ça sert vraiment à rien de paniquer. Plus tu paniques, moins tu contrôles tes gestes et tes réactions et plus c'est dangereux..." Je me demandais même si j'allais pas avoir une sorte de spasme incontrôlé qui me ferait basculer, c'est pour dire à quel point j'étais atteint.
Bon, j'ai quand même appris un truc ce jour là, c'est que raconter des conneries c'est pas juste une façade chez moi... Le 'Youssef enculé', ça nous faisait bien rire après, mais moi je le pensais le plus sérieusement du monde au-dessus du vide. Je sais pas si c'est une bonne nouvelle... En tout cas, faudra pas que je m'étonne si avant de mourir à la place de voir défiler ma vie, je vois des patates avec des bras ou mes cours de SI de prépa...

Couscourochrome, le couscous des héros !

 Arrivé au gîte, on a eu droit à un monstrueux couscous qu'on n'a pas réussi à finir. On a particulièrement apprécié les douches ce soir là. On a longuement débriefé notre journée puis on a joué au tarot jusqu'à une heure du mat... Malgré la fatigue, on devait avoir besoin de décompresser. Ça a fini sur une magnifique garde contre d'Oliv' (qui m'a appelé) faite de 44 points et avec le chien le plus pourri de l'histoire du tarot : 3 as. Alors qu'il a systématiquement des bons chiens quand il prend...




Le lendemain (ah oui j'ai mis plusieurs jours à finir cet article donc je ne dis pas "aujourd'hui" comme le laisserait penser le début du post), on a fait une petite marche de décrassage : un peu moins de 3h. Sophie ne nous a pas suivi car mal aux jambes.
On est rentré pour manger et on a passé l'aprem à se reposer entre sieste/lecture/jeux/refaire le monde.
Le soir, au repas, on a vu arriver de la "pizza berbère" (du pain avec 3 légumes dessus) et de la soupe. On a tout fini et on commençait à se dire que c'était un peu light quand une deuxième fournée de pizza est arrivée. On était soulagé et on s'est jeté dessus. Puis est apparue une assiette de 2kg (sans déconner !) de pâtes. Puis des frites. Puis des brochettes. Et enfin des bananes pour le dessert...
A ce moment là, on avait presque tous plus faim.
Comme on voulait pas vexer nos amis berbères (ils avaient encore le temps d'essayer de nous tuer dans une rando), on a voulu tout finir. On n'a pas réussi à venir à bout des pâtes. Moi j'ai découvert que l'on peut manger plus lorsqu'on se redresse : ça doit faire plus de place dans les tubes digestifs. Par contre après, je vous raconte pas ce qu'il se passe lorsqu'on perd la position : j'ai bien cru que j'allais mourir d'avoir trop mangé... Sans déconner, sur ce repas y'avait de quoi rassasier 10 personnes.

"Je vais mourir..."

mardi 8 mai 2012

Maroc

Hier matin, y'avait pas d'eau chaude, ça commençait bien. Pat' a souffert pour être belle et Sophie se la racontait parce qu'elle s'était lavé la veille alors qu'elle était chaude (l'eau !).
De mon côté, j'étais rassuré que les fourmis inexpliquées dans deux de mes doigts aient mystérieusement disparues.
Au petit-déj, on a eu du kiri. Pat était content et les a tous mangés.
Ensuite on a visité le souk du village en 12 secondes, puis on est parti (pas tout de suite, quart d'heure/de journée marocain oblige) pour Taghia. Sur le chemin, Youssef a semble-t-il testé des itinéraires alternatifs. On a failli mourir que 2 fois. Des touristes se sont arrêtés pour se foutre de notre gueule pendant qu'on était coincés sur une paroi alors qu'il aurait suffit de traverser la rivière pour être safe..
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Arrivés à Taghia, on s'est posé dans le gîte à 2000m qui était, contre toute attente, plus sympa que le précédent. On a mangé des pâtes et bu de l'eau sucrée (il paraît qu'il y avait de la menthe dedans de nouveau).
Oliv' a rattrapé le soleil
L'aprem on est ressorti pour faire une rando jusqu'à la source du village. J'ai fait chier tout le monde parce que j'avais trop mal aux yeux (comme d'hab', pas de lunettes de soleil et pas de chapeau). Pat' a tué 3 personnes en coupant l'électricité du village lorsqu'il a fermé le barrage sans faire exprès. Beaude a relevé mon défi de "rattraper" le soleil : il a gagné des cacahuètes et une course poursuite avec des chiens enragés (quelques égratignures au passage).
On est rentré et on a mangé un tajine et du pain. Au repas on a rencontré des suisses qui font de l'escalade : apparemment Taghia est un super spot pour ce sport.

Aujourd'hui on est parti pour 2 jours de rando donc bivouac. Un âne a rendu l'âme en portant nos 60kg de bagages. On a enfin pris le passage du "tire-bouchon" donc Olive a fini par arrêter de nous souler avec ce mot qu'il remettait à toutes les sauces. On a croisé deux serpents gros comme le poing et Mathilde les a tués à coup de dents pour protéger cette petite nature qu'est Patey. Super temps toute la matinée mais ça s'est couvert en fin de journée. On est monté jusqu'à 2900m (point de vue impressionnant sur le cirque) et là on va dormir à 2600m. Il pleut...

En attendant la mule...5 faces de pets à 2900m

Le soir y'a un type qui est revenu de la montagne avec une chèvre. Avec Youssef ils se sont éloignés de 50m et ils l'ont égorgée. Ensuite, ils ont fait un feu et on a mangé son foie cuit sur les braises et son coeur en brochette.

  
On l'avait baptisé Biquette, mais très vite on a dû l'appeler Brochette.

dimanche 6 mai 2012

Maroc

Aujourd'hui, on a été réveillé à 5h30 par l'appel à la prière comme prévu. Même à travers les boules quiès ça m'a défoncé les oreilles... Après on a eu un super petit-déj c'était la bonne nouvelle du jour.
Vers 9h on a pris un "grand taxi" qui pouvait emmener 6 personnes. Heureusement on n'était 5. Si on avait été 4, ça aurait pas été plus mal parce que en fait c'était juste un mercos standard et on était 4 à l'arrière. On n'avait pas du tout mal au cul mis à part Patey qui dormait à l'avant et avait l'air de souffrir le martyre.
La bonne nouvelle, c'est que le trajet qui devait durer 3h n'a duré que 2h15 : on ne s'est jamais fait doubler.
A notre point de rdv, on a attendu Youssef, notre guide, jusqu'à 13h. Comme on n'était pas sûrs que c'était lui et qu'on n'était pas trop sûr que notre agence de voyage existait vraiment, on l'a appelé sur son portable pour vérifier qu'on n'essayait pas de nous kidnapper.
On a mangé un tajine et plein de pain. On a bu du sucre en guise de thé toute la journée.
Après on a mis 3h30 pour faire 78km dans les montagnes et rejoindre notre bled en bus.
On a rebu du sucre en guise de thé.
On a bu une soupe. On a mangé un tajine et plein de pain.
L'autre bonne nouvelle, c'est que y'a encore du pq dans les chiottes à la turque.
A demain pour une nouvelle dégradation de nos conditions de survie.

PS: certains d'entre nous commencent à penser que se laver est superflu. Ou alors qu'on est plus propre quand on se lave pas.

samedi 5 mai 2012

Maroc

On est bien arrivés, même si je posterais pas ce message avant d'être rentré (pas de wi-fi même à Marrakech). Presque 2h de retard sur le vol à l'arrivée quand même et des envies de meurtres à cause du gamin hurleur du siège d'à côté (il m'a ruiné les oreilles. Pour de vrai.).

La chambre d'hôte est canon : au milieu de la vieille ville, avec une terrasse sur le toit, sur 3 étages et à ciel ouvert. On est allé sur la place principale de Marrakech (là où y'a eu les attentats y'a à peine 1 an) où on s'est fait aborder par plein de types. Mon préféré : "Je suis prof de français pour des jeunes comme vous. J'ai étudié la finance à Paris Dauphine. Je loue aussi des voitures."
Bref, demain réveil à 5h30 avec l'appel à la prière.

Maroc

Bon c'est pas le meilleur voyage pour essayer de vraiment démarrer ce blog puisque je suis même pas sûr qu'on aura l'électricité dans le bled où on va (donc ne parlons pas d'internet... Pourvu qu'on se douche pas à l'eau froide !). J'ai pas de batterie de rechange pour mon appareil photo cassé, ça va être folklo.
On décolle donc vers 15h30 pour la semaine de vacances qu'on a gagné (qui a dit "volé" ?) à la chasse au trésor de Paris. On sera 5, Pat' et Olive de Ginette, Mathilde la copine d'Olive, Sophie et moi. Pat' a laissé sa future femme à la maison...

Si j'ai bien compris on atterrit à Marakkech et on passe la nuit dans une maison d'hôte là-bas. Dimanche on se lève super tôt pour enchainer taxi et bus jusqu'à Zaouia-Ahansal (si c'est la bonne orthographe, je mange mon pull) puis on finit par 2h30 de marche vers le village où on va traire des moutons pendant 5 jours (comment ça on peut pas traire un mouton ?).

Ah oui, la grosse blague c'est qu'on voyage même pas avec AF... AF ne dessert pas cette destination donc ça aurait été Casa + 3h de train pour à peine 10€ de moins... Ce sera donc Transavia, où tu paies chaque bagage, où faut pas te tromper sur les dimensions pour de vrai, où tu dois donner la taille de ta moustache pour qu'on retrouve ton dossier à l'enregistrement... Voilà voilà, je suis bien parti pour être l'employé du mois je crois. Allez, c'est pas RyanAir quand même.

PS: je sais que la photo s'insère de façon dégeu mais l'appli iphone pourrie me permet pas de bidouiller comme il faut. Je changerai ça au retour devant un bon vieux PC. En attendant : clic-droit -> afficher l'image

jeudi 3 mai 2012

Mexique


En mars 2012, on est parti avec le CE AF informatique pour une semaine au Mexique. Histoire de voir ce que ça fait d'être dans un voyage organisé, de rien avoir à préparer à l'avance et pas se prendre la tête pour savoir où aller.
Assez bonne surprise en fait, même si d'après les dires des gens que l'on a rencontré ce n'était pas ce qu'ils ont fait de mieux (en terme d'organisation, de bouffe, d'hôtels etc...). Et puis la guide était un peu relou. Un peu beaucoup. Mais passons. On a quand même eu quelques journées avec beaucoup de bus.

Côté points positifs : les gens très sympa que l'on a rencontré, le temps incroyable que l'on a eu pendant la semaine, les temples mayas magnifiques visités sur des sites parfois pas très accessibles et l'hôtel 5 étoiles avec jacuzzi sur la terrasse pour le dernier jour à Cancun.

Ca a quand même failli se passer super mal ce séjour (pas se passer du tout en fait) puisque le bus Air France censé nous amener à Charles de Gaulle a eu la bonne idée de se tromper de route et nous emmener à Orly... Si l'avion n'avait pas eu du retard à l'embarquement on ne serait jamais partis.